LéGISLATIVES : JORDAN BARDELLA CONFIE QU'IL Y « A DES DISCUSSIONS » AVEC LES CANDIDATS LR POUR DES DéSISTEMENTS

21H22 - Plus de 150 désistements pour éviter une majorité absolue RN

Quelque 155 candidats engagés dans des triangulaires se sont déjà désistés lundi afin de contrer le RN, selon un décompte provisoire de l'AFP.

Parmi ceux-ci, figurent à ce stade une majorité de représentants de l'alliance de gauche Nouveau Front populaire, ou encore trois ministres (Sabrina Agresti-Roubache, Marie Guévenoux, Fadila Khattabi).

Les candidats encore en lice ont jusqu'à mardi 18H00 pour décider de se retirer et réduire ainsi drastiquement le nombre de triangulaires, qui s'élevait dimanche soir à plus de 300 du fait de la forte participation du premier tour (66,7%).

21H10 - Le footballeur Jules Koundé appelle à « faire barrage à l'extrême droite et au Rassemblement National »

Interrogé après le match de l'équipe de France contre la Belgique pour les quarts de finale de l'Euro-2024, le défenseur de Jules Koundé a de nouveau appelé à « faire barrage à l'extrême droite et au Rassemblement National » lors du second tour des élections législatives, le 7 juillet.

« Il sera important de faire barrage à l'extrême droite et au Rassemblement National. Ce n'est pas un parti qui va amener notre pays vers plus de liberté et de vivre ensemble », a déclaré le joueur du FC Barcelone.

20H51 - Xavier Bertrand affirme qu'il s'opposera au Rassemblement national et appelle à la création d'un gouvernement provisoire

Face au scénario d'un Rassemblement national au pouvoir, Xavier Bertrand a affirmé « je m'y opposerai ». Un point de vue opposé à celui du président des Républicains Eric Ciotti.

Néanmoins, il n'a pas pour autant adoubé le gouvernement d'Emmanuel Macron. « Les Français ont envoyé un message qui dit : lâchez le pouvoir monsieur le président », a-t-il ajouté en expliquant qu'un « gouvernement provisoire » était possible en cas de victoire d'une alliance entre le NFP, Ensemble et les Républicains et qu'il s'opposerait à ce que la majorité présidentielle continue de gouverner.

20H40 - Raphaël Glucksmann « prend la main » des candidats macronistes qui appellent à faire barrage au RN

Après l'appel d'Emmanuel Macron à faire barrage au Rassemblement national, Raphaël Glucksmann, a affirmé qu'il prenait « la main de tous ceux qui appellent à empêcher le Rassemblement national d'accéder au pouvoir ».

Il a reconnu, sur TF1 qu'« il n'y aura pas de majorité de gauche à l'Assemblée nationale » et qu'il est près à s'allier avec la macronie. « Je veux qu'on hiérarchise les menaces. Qu'elle est la menace, c'est le Rassemblement national », a-t-il affirmé.

« Il faut savoir s'effacer. Il faut trouver en soi la force de voter pour des gens qu'on n'aime pas, même qu'on combat, mais simplement pour enlever un député » du Rassemblement national, a-t-il lancé.

20H20 - Bardella confie qu'il y « a des discussions » avec les candidats LR, pour organiser des désistements et des alliances.

Interrogé sur TF1, Jordan Bardella a critiqué l'appel d'Emmanuel Macron a faire barrage au Rassemblement national. « Une alliance contre-nature très surprenante. Je suis très surpris de voir le Président soutenir une extrême gauche violente. » « C'est un choix, dimanche, entre Jean-Luc Mélenchon Premier ministre, et nous », a scandé le candidat RN.

Ce dernier dans le même temps confié qu'il y « a des discussions » avec les candidats LR pour organiser des désistements et des alliances. « Mais je ne vais pas donner de consigne de vote », a-t-il précisé avant d'affirmer que « j'ai besoin d'une majorité absolue, que le peuple français m'accorde 290 sièges.  »

19H24 - Laurent Berger regrette que Mélenchon soit « l'idiot utile » des macronistes qui ne se désistent pas

Laurent Berger a commenté les annonces de désistement des candidats Ensemble après l'appel d'Emmanuel Macron à voter pour le Nouveau Front populaire pour faire barrage au RN. Selon lui, « Mélenchon est l'idiot utile de tous ceux qui ne veulent pas se désister », a-t-il confié l'AFP Il a ensuite mis en garde contre tout « accroc dans le désistement républicain ».

« Je soutiens tous les candidats et toutes les candidates qui seront dans un duel contre le Rassemblement national. Qu'il s'appelle François Ruffin, je le soutiens. Qu'il s'appelle Boris Vallaud, qu'elle s'appelle Elisabeth Borne... », a insisté l'ancien leader de la CFDT, qui avait mené l'an dernier la fronde syndicale contre la réforme des retraites portée par l'ancienne Première ministre.

18H50 - Dans le Nord, la candidate NFP se désiste pour donner plus de chance à Gérald Darmanin face au RN

Leslie Mortreux, la candidate LFI-NFP a annoncé son désistement pour le second tour des législatives dans la 10e circonscription du Nord. Une décision dont devrait bénéficier Gérald Darmanin, arrivé premier dans cette circonscription.

« Avec seulement 837 voix séparant Gérald Darmanin et Vincent Ledoux (le suppléant du ministre, NDLR) du candidat du Rassemblement national et conformément aux engagements pris par notre mouvement, j'ai décidé de me retirer du second tour de l'élection législative », écrit-elle dans un communiqué.

« Je veux vous appeler ici et sans ambiguïté à ne pas voter pour le Rassemblement national », a-t-elle ajouté.

18H30 - Eric Ciotti critique « l'alliance Macron-Mélenchon »

Le président des Républicains a critiqué l'appel d'Emmanuel Macron à faire barrage au Rassemblement national.

« L'alliance Macron-Mélenchon s'écrit sous les yeux ébahis de millions de Français », dénonce sur X le président contesté des Républicains, Éric Ciotti.

L'alliance Macron-Mélenchon s'écrit sous les yeux ébahis de millions de Français.

Le candidat Renaissance de Roubaix appelle à voter pour l'Insoumis David Guiraud qui nie l'attentat antisémite du 7 octobre, insulte le député Meyer Habib de porc et les juifs de "dragons célestes" pic.twitter.com/oFMQKENBWO

— Eric Ciotti (@ECiotti) July 1, 2024

Il a notamment pointé du doigt le fait que Tarik Mekki, candidat macroniste dans la 8e circonscription du Nord, a appelé à voter pour le député sortant LFI David Guiraud au second tour.

17H58 - Le Grand Orient de France appelle à « empêcher » le Rassemblement national d'accéder au pouvoir

Il faut « empêcher » le Rassemblement national (RN) d'accéder au pouvoir lors du second tour des législatives, estime ce lundi, le Grand Orient de France (GODF) qui parle d'« impérieuse nécessité ».

 « Tout doit être fait pour empêcher que l'extrême droite ne devienne majoritaire dimanche prochain à l'Assemblée nationale », affirme le Grand maître du GODF Guillaume Trichard, selon qui « c'est une priorité absolue pour sauvegarder la République et ses principes de liberté, d'égalité et de fraternité ».

17H48 - La Bourse de Paris termine en hausse

Après le premier tour, dimanche, des élections législatives, la Bourse de Paris a conclu en hausse ce lundi de 1,09%.

17H15 - Bernard Sananès : « Emmanuel Macron affronte une "dissolution boomerang" »

Le président de l'institut Elabe analyse pour La Tribune les ressorts du vote massif en faveur du Rassemblement national (RN) au premier tour des élections législatives.

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17H08 - Déjà une centaine de désistements avant le second tour pour faire barrage au RN

Une centaine de candidats de gauche ou macronistes qualifiés pour le deuxième tour des législatives se sont déjà désistés, ce lundi, afin de contrer le Rassemblement national (RN), selon un décompte provisoire de l'AFP.

Ces candidats sont engagés dans des triangulaires et sont arrivés en troisième position. Parmi ceux-ci, figurent à ce stade une majorité de représentants de l'alliance de gauche Nouveau Front populaire (NFP), ou encore trois ministres (Sabrina Agresti-Roubache, Marie Guévenoux, Fadila Khattabi).

16H52- Emmanuel Macron ne veut « pas une voix » pour « l'extrême droite »

Le président de la République a affirmé, ce lundi, à ses ministres que « pas une voix » ne devait « aller à l'extrême droite » au second tour des législatives, leur rappelant que la gauche s'était mobilisée face au RN en 2017 et en 2022 permettant sa propre accession à l'Elysée, selon un participant.

 « Il ne faut pas se tromper. C'est l'extrême droite qui est en passe d'accéder aux plus hautes fonctions, personne d'autre », a déclaré le chef de l'Etat lors d'une réunion avec les membres de son gouvernement à la mi-journée, selon cette source.

 « Pas une voix ne doit aller à l'extrême droite. Il faut se souvenir qu'en 2017 et 2022, en face, à gauche, tout le monde a porté ce message. Sans cela votre serviteur et vous ne serions pas là », a-t-il ajouté.

16H45 - Tours s'ancre à gauche au premier tour

Avec un total de 45,4% de voix récoltées au premier tour des législatives dans la circonscription de Tours, le député sortant (EELV), Charles Fournier, est en situation favorable pour garder son siège. Son challenger Benoist Pierre (Ensemble-Horizons), qui a obtenu 24%, espère encore renverser la vapeur.

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16H40 - Philippe Juvin réélu dans les Hauts-de-Seine

Le parlementaire et médecin, Philippe Juvin, a été réélu, dimanche, dans la 3e circonscription des Hauts-de-Seine avec 52,09% des voix. Il devance la candidate du Nouveau Front populaire (NFP), Isabelle Dahan (31,44%), et celle du Rassemblement national (RN), Carole Roussel (14,20%).

16H23 - Eric Coquerel largement réélu en Seine-Saint-Denis

Le député La France insoumise (LFI), Eric Coquerel, qui se présentait sous la bannière du Nouveau Front populaire (NFP), a été largement réélu, dimanche, dans la 1ère circonscription de Seine-Saint-Denis. Il a recueilli 65,28% des voix devant le candidat de la majorité présidentielle, Jean-Pierre Monfils (14,79%), et le candidat du Rassemblement national,  (RN), Julien Grazioli (11,49%).

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— Eric Coquerel (@ericcoquerel) June 30, 2024

16H10 - La victoire du RN « ne peut laisser personne indifférent », selon Berlin

La cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, a estimé, ce lundi, que la victoire du parti d'extrême droite, le Rassemblement national (RN), au premier tour des législatives en France ne pouvait pas laisser « indifférent ».

« L'Allemagne et la France portent une responsabilité particulière pour notre Europe commune », a souligné Annalena Baerbock lors d'une conférence de presse avec son homologue lettonne et « personne ne peut rester indifférent (...) si chez notre tout proche partenaire et meilleur ami, un parti qui voit dans l'Europe le problème et non la solution arrive largement en tête ».

16H02 - La « diabolisation » ne fonctionne plus pour Meloni

La « diabolisation » de l'extrême droite ne fonctionne plus, s'est réjouie, ce lundi, la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, au lendemain du score historique du Rassemblement national (RN) au premier tour des législatives en France.

« La tentative constante de diaboliser les gens qui ne votent pas à gauche (...) est un piège dans lequel tombent de moins en moins de gens », a déclaré la cheffe du parti post-fasciste Fratelli d'Italia à l'agence Adnkronos. « Nous l'avons observé en Italie, on le voit de plus en plus en Europe et dans tout l'Occident. »

15H44 - Réélue au 1er tour, Sandrine Rousseau déjà à l'Assemblée

La députée sortante de la 9e circonscription de Paris, Sandrine Rousseau, a été réélue, dimanche soir, avec 52,13% des voix. La parlementaire a fait son retour dès ce lundi après-midi au Palais Bourbon.

Retour à l'Assemblée de Sandrine Rousseau réélue au premier tour. @TF1Info pic.twitter.com/FfAINeCLSd

— Paul Larrouturou (@PaulLarrouturou) July 1, 2024

15H33 - Renaud Muselier ne veut pas « pas une voix pour les extrêmes »

Pour le président de la Région Sud, Renaud Muselier, tout n'est pas gagné pour le Rassemblement national (RN) et le Nouveau Front populaire (NFP). Même s'il reconnaît que les consignes de vote sont désormais une logique dépassée, l'ancien ministre appelle à faire barrage massivement au parti de Jordan Bardella en appelant à voter pour les candidats de la majorité présidentielle et des Républicains LR dans les circonscriptions où ils ont une chance de l'emporter. « Au second tour, ce sera le RN ou nous ». « Dans toutes les autres configurations, duel ou triangulaire, pas une seule voix pour les extrêmes, à commencer par le Rassemblement national ».

Concernant la gauche, la méthode de Renaud Muselier, c'est « le tri sélectif », qui demande de considérer le profil du candidat. « Pas une voix pour ceux qui battent en brèche la laïcité, ni pour les militants du communautarisme ». Pas davantage pour les « antisémites et les VRP du Hamas », ni ceux qui « s'opposent au progrès des territoires ».

15H20 - En Isère, dix circonscriptions tiraillées entre RN et Nouveau Front Populaire

Avec un taux de participation légèrement supérieur à la moyenne nationale (71,03%), les électeurs isérois se sont eux aussi rendus plus massivement aux urnes que lors des précédents scrutins. Avec, dans ce département, une fracture plus nette qui se dessine entre Sud et Nord Isère, des triangulaires qui pourraient se profiler dans six des dix circonscriptions, et la candidature de l'ancien député et ministre de la Santé d'Emmanuel Macron, Olivier Véran, en difficulté dans son fief de la première circonscription de l'Isère.

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15H13 - La ministre, Fadila Khattabi, se retire pour « faire barrage au RN »

La ministre déléguée chargée des Personnes âgées et des personnes handicapées, Fadila Khattabi, en ballotage défavorable en Côte d'Or, a annoncé, ce lundi, son désistement, estimant qu'il était « hors de question » que sa circonscription « tombe entre les mains » du RN. Elle a été devancée par le candidat LR-RN Thierry Coudert, qui est arrivé en tête avec 35,44%, et par celui du Nouveau Front populaire (NFP), le socialiste Pierre Pribetich (29,59%).

Mes chers amis,

Chers habitants de la 3e circonscription de la Côte-d'Or,

À l'heure où chacune et chacun d'entre vous est amené à faire un choix décisif pour notre pays, je mesure à quel point votre confiance fut un honneur, pendant sept ans à votre service.

Hier soir, vous... pic.twitter.com/UfhhuVgyLL

— Fadila Khattabi (@fadila_khattabi) July 1, 2024

15H03 - Dans le Rhône, le fief d'Emmanuel Macron se fissure

Les lignes se restructurent dans le Rhône, à l'issue du premier tour des élections législatives : le Rassemblement national (RN), jusqu'ici jamais élu, arrive en tête dans quatre circonscriptions, tandis que le Nouveau Front populaire (NFP) confirme ses bastions lyonnais et progresse dans le reste du département. Le parti présidentiel, quant à lui, continue sa chute, dans un département jusqu'alors plutôt favorable. Mais les cartes seront rebattues cette semaine, en fonction des désistements et des consignes de vote, là où 9 triangulaires et une quandragulaire pourraient avoir lieu sur 14 circonscriptions.

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14H54 - La Bretagne en mesure de n'envoyer aucun député RN à l'Assemblée nationale

Le Rassemblement national (RN) a remporté le premier tour de scrutin dans cinq circonscriptions bretonnes sur 27, mais les conditions d'une victoire au second tour ne semblent pas forcément réunies. Ailleurs, la majorité présidentielle limite la casse, tandis que le Nouveau Front populaire (NFP) réalise de bons scores, autour des métropoles traditionnellement à gauche de Rennes et Brest. Le 7 juillet, la région pourrait se démarquer et n'élire aucun député RN.

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14H47 - Laurence Maillart-Méhaignerie (Ensemble) en ballotage dans la 2e circonscription d'Ille-et-Vilaine

La deuxième circonscription d'Ille-et-Vilaine illustre les zones où le duel se joue entre des candidats du Nouveau Front populaire (NFP) et la majorité présidentielle (Ensemble). Le scrutin est relativement serré, voire ouvert, et selon le jeu des reports de voix, rien n'est encore complètement perdu pour la députée sortante, Laurence Maillart-Méhaignerie.

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14H42 - La gauche tente de sauver sa place à Strasbourg et Nancy

Les candidats du Nouveau Front populaire (NFP) apparaissent bien placés pour remporter les élections législatives dans les trois circonscriptions strasbourgeoises. La capitale régionale exprime une exception en Alsace, où l'extrême droite bascule en tête dans les deux tiers des cantons. Dans le Grand Est, cinq candidats RN sont élus dès le premier tour.

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14H30 - Gabriel Attal, Jordan Bardella, Xavier Bertrand et Raphaël Glucksmann débattent au 20H de TF1

Gabriel Attal, Jordan Bardella, Xavier Bertrand et Raphaël Glucksmann débattront ce lundi soir dans une édition spéciale du journal télévisé de 20H sur TF1.

De son côté, Jean-Luc Mélenchon, s'est dit, plus tôt dans la journée, d'accord avec le président du RN sur la nécessité d'un débat entre les deux formations politiques. Il a toutefois écarté sa propre participation, renvoyant vers les dirigeants de LFI.

🔴𝐄́𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐩𝐞́𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞 #LE20H @TF1 #ElectionsLegislatives2024

𝐆𝐚𝐛𝐫𝐢𝐞𝐥 𝐀𝐭𝐭𝐚𝐥 @GabrielAttal

𝐉𝐨𝐫𝐝𝐚𝐧 𝐁𝐚𝐫𝐝𝐞𝐥𝐥𝐚 @J_Bardella

𝐗𝐚𝐯𝐢𝐞𝐫 𝐁𝐞𝐫𝐭𝐫𝐚𝐧𝐝 @xavierbertrand

𝐑𝐚𝐩𝐡𝐚𝐞̈𝐥 𝐆𝐥𝐮𝐜𝐤𝐬𝐦𝐚𝐧𝐧 @rglucks1

Ce soir lundi 1er juillet pic.twitter.com/sY7Jg9ttCp

— TF1Info (@TF1Info) July 1, 2024

13H55 - En Haute-Loire, Wauquiez en duel avec le RN

Laurent Wauquiez affrontera le RN Alexandre Heuzey en duel dans son fief de Haute-Loire au second tour après l'avoir devancé de peu au premoer (respectivement 36,8% des voix et 34,18%).

Et ce, du fait du désistement de l'écologiste Celline Gacon. En républicaine et en application des directives nationales d'EELV, je me désiste du second tour mais jamais je n'appellerai à voter pour Laurent Wauquiez, a-t-elle néanmoins déclaré. « J'appelle M. Wauquiez à se distinguer à l'Assemblée nationale par rapport aux positions de l'extrême droite », a-t-elle ajouté.

13H45 - Dans la Sarthe, la candidate macroniste se désiste face à la soeur de Marine Le Pen

Arrivée en troisième position derrière Marie-Caroline Le Pen (Rassemblement national) et la député sortante du Nouveau Front populaire, Sylvie Casenave-Péré, a finalement décidé de retirer sa candidature pour le deuxième tour des législatives dans la 4e circonscription de la Sarthe, après avoir annoncé son maintien.

Malgré l'appel du Premier ministre, Gabriel Attal, au « désistement de (ses) candidats » en « troisième position », la candidate du camp présidentiel avait, en effet, affirmé en début de matinée maintenir sa candidature sur les ondes de la radio France Bleu Maine.

« Ma mission dans cette campagne est d'empêcher Mme (Marie-Caroline) Le Pen de devenir députée de la 4e circonscription de la Sarthe. Que je me désiste ou pas, Mme (Elise) Leboucher n'a aucune chance de remporter (l'élection) et de redevenir députée », avait-elle déclaré.

Dans un communiqué publié quelques heures après sur X, elle a finalement annoncé se désister.

13H14 - Eric Ciotti réussit son pari

Sans grande surprise, le député des Alpes-Maritimes devrait rempiler pour un nouveau mandat. Ni son accord avec le Rassemblement national (RN), ni les dissentions avec Les Républicains (LR) qui n'en veulent plus comme président de parti, ne semblent avoir joué sur le scrutin. Face à lui, un candidat LR inconnu et Graig Monetti, adjoint de Christian Estrosi avec l'étiquette Horizons, n'ont pu enrayer la dynamique qui bénéficie à celui qui reste président des LR. Et qui a vu « ses » candidats eux aussi virer en tête.

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13H10 - En difficulté, le porte-parole de Renaissance, Loïc Signor, se maintient

Distancé par Louis Boyard (Nouveau Front populaire) et Arnaud Barbotin (UXD) dans la troisième circonscription du Val-de-Marne, le porte-parole de Renaissance, Loïc Signor, a annoncé, ce lundi, sur X (ex-Twitter) se maintenir pour le second tour des élections législatives.

« Pour ne pas laisser les électeurs orphelins d'un représentant des valeurs républicaines, pour ne pas les contraindre à choisir entre le Rassemblement national et Louis Boyard, j'ai pris la décision de maintenir au second tour », a-t-il indiqué.

J'ai décidé de maintenir ma candidature au second tour des élections législatives.

Je vous explique pourquoi. ↓ pic.twitter.com/kcB2rw734X

— Loïc Signor (@loicsignor) July 1, 2024

12H58 - Malgré sa troisième place, la ministre Dominique Faure veut se maintenir

La ministre déléguée chargée des Collectivités et de la Ruralité, Dominique Faure, 3e dans la 10e circonscription de Haute-Garonne, devancée par le PS et le RN, se maintient au second tour, a-t-elle annoncé, ce lundi à l'AFP. A l'issue du 1er tour, le socialiste, Jacques Oberti, pour le Nouveau Front populaire (NFP), est arrivé nettement en tête avec 36,24% des suffrages, devant la candidate RN, Caroline Falgas-Colomina, (30,37%), et la députée sortante (28,99%), issue du Parti radical.

« J'ai 22.800 électeurs qui ont voté pour et je vois mal comment je leur donnerais comme seul choix de voter RN ou LFI », a argumenté la ministre, estimant que le PS Jacques Oberti « est lié par une alliance avec LFI ».

12H49 - Aymeric Caron, réélu dès le 1er tour

Le député sortant de la 18e circonscription de Paris, qui se présentait sous l'étiquette du Nouveau Front populaire (NFP), a été réélu facilement, dimanche soir, dès le premier tour des élections législatives, avec 50,38% des voix. Il devance le candidat de la majorité présidentielle, Pierre-Yves Bournazel (32,38%), et la candidate du Rassemblement national (RN), Valérie Tirefort (6,98%).

12H40 - Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, inquiet pour la France

Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, a évoqué, ce lundi, « un grand danger » pour la France et l'Europe, à la suite des résultats du premier tour des législatives françaises, dans le contexte d'une montée des droites radicales en Europe, et concernant des influences russes.

« Cela commence vraiment à ressembler à un grand danger. Non seulement les résultats du premier tour des élections françaises (mais aussi) les informations sur l'influence russe, et des services russes, dans de nombreux partis radicaux de droite en Europe », a déclaré M. Tusk aux journalistes.

12H26 - Distancée dans sa circonscription de Seine-Saint-Denis, Raquel Garrido « prête » à se désister

La députée sortante de la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis, Raquel Garrido, (LFI dissidente), arrivée troisième au premier tour des élections législatives derrière le candidat investi par La France insoumise et la candidate UDI, s'est dite prête, ce lundi, à se désister invoquant « le sens des responsabilités ».

« La logique voudrait que le deuxième à gauche se désiste, j'y suis prête », a déclaré Raquel Garrido sur TF1. « Je demande à ce que tout le monde ait le sens des responsabilités », a-t-elle ajouté, citant Sabrina Ali Benali (7e circonscription de Seine-Saint-Denis), Allan Popelard (5e des Bouches-du-Rhône, triangulaire au second tour) et Céline Verzeletti (15e de Paris).

12H12 - Les ONG environnementales appellent à « faire barrage » au RN

« L'arrivée de l'extrême droite au pouvoir serait catastrophique pour l'ambition climatique de la France » : le Réseau action climat (RAC), qui rassemble 37 associations environnementales, appelle à « faire barrage » au Rassemblement national au second tour des législatives.

Il appelle « également l'ensemble des partis républicains à faire preuve de responsabilité et à agir et affirmer sans ambiguïté » leur « volonté d'empêcher l'arrivée du Rassemblement National au pouvoir ».

12H02 - Mélenchon d'accord pour un débat cette semaine, mais sans lui

Le leader de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, s'est dit, ce lundi, d'accord avec le président du RN, Jordan Bardella, sur la nécessité d'un débat entre les deux formations politiques, mais a écarté sa propre participation, renvoyant vers les dirigeants de LFI.

« Monsieur Bardella a raison, il y a besoin d'un débat entre les deux projets pour les Français. Le candidat du Nouveau Front Populaire pour la primature n'a pas été désigné », a-t-il écrit, en demandant au président du RN de solliciter pour un tel débat d'autres dirigeants de LFI, comme Manuel Bompard, Mathilde Panot, ou Clémence Guetté.

La cheffe des Ecologistes, Marine Tondelier, a immédiatement fait savoir de son côté qu'elle était prête à affronter Jordan Bardella, au nom de l'alliance de gauche.

11H52 - Yaël Braun-Pivet en lice dans une triangulaire dans les Yvelines

L'ancienne présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, est arrivée en tête, dimanche soir, dans la 5e circonscription des Yvelines avec 42,79% des voix. Mais l'ex-locataire du Palais Bourbon est prise dans une triangulaire avec le candidat du Nouveau Front populaire (NFP), Yassine Benyettou (27,31%), et le maire de droite de Maisons-Laffite, Jacques Myard (22,90%).

Je remercie les électeurs de la #circo7805 qui m'ont placée largement en tête au 1er tour. Pour nos valeurs républicaines, pour une troisième force raisonnable et responsable, capable de rassembler et d'apaiser, je me battrai jusqu'au bout ! #legislatives2024

— Yaël Braun-Pivet (@YaelBRAUNPIVET) June 30, 2024

11H34 - La Russie « suit de très près les élections en France »

Le Kremlin suit de « très près les élections en France », a affirmé, lundi, son porte-parole Dmitri Peskov, au lendemain du premier tour des législatives marquées par un très bon score de l'extrême droite, taxée de proximité avec la Russie.

« Nous attendons le deuxième tour, mais les préférences des électeurs français sont plus ou moins claires pour nous », a-t-il ajouté alors que la plus grande incertitude plane sur le profil de la future Assemblée nationale française.

11H25 - La porte-parole du gouvernement, Prisca Thévenot, en duel dans sa circonscription

La porte-parole du gouvernement, Prisca Thévenot, est arrivée en tête dans la 8e circonscription des Hauts-de-Seine, dimanche soir, réunissant 39,91% des voix. Elle sera opposée, en duel, à la candidate du Nouveau Front populaire (NFP), Salomé Nicolas-Chavance (30,30%).

11H16 - Gabriel Attal, en tête dans les Hauts-de-Seine

Candidat dans la 10e circonscription des Hauts-de-Seine, le Premier ministre, Gabriel Attal est arrivé en tête dimanche soir, à l'issue du premier tour des élections législatives. Le locataire de Matignon a recueilli 43,85% des voix, devant la candidate du Nouveau Front populaire, Cécile Soubelet (35,53%). Les deux adversaires se retrouveront pour un duel dimanche prochain.

11H08 - Valérie Pécresse sur la ligne du « Ni-Ni »

Dans un long message publié ce lundi sur X (ex-Twitter), la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse a dénoncé « la dissolution insensée du Président Macron ». Avant de se positionner en faveur du « Ni-Ni ». « Pour ce second tour, j'exhorte les Français à rejeter les extrêmes. Le projet du Rassemblement national entraînerait désordre et faillite. Celui du Nouveau Front Populaire, soumis à La France Insoumise provoquerait la décomposition de la République. Pour cela, tous les électeurs qui ont la République chevillée au cœur doivent se mobiliser », a-t-elle indiqué.

Ce 1er tour des législatives constitue un séisme électoral. Jamais dans notre histoire récente les extrêmes n'ont été aussi puissants en France. La dissolution insensée du Président Macron restera dans les annales de l'aveuglement politique et de l'impuissance à répondre...

— Valérie Pécresse (@vpecresse) July 1, 2024

11H00 - Marine Tondelier, « atterrée » et « en colère » contre Bruno Le Maire

La présidente des Ecologistes, Marine Tondelier, s'est dite « atterrée et très en colère », ce lundi, après l'appel de Bruno Le Maire à ne pas se désister contre le RN pour un candidat LFI au second tour des législatives, critiquant un « comportement de lâche et de privilégié ». La voix cassée par l'émotion, la représentante écologiste élue d'Hénin-Beaumont, le fief de Marine Le Pen, a succédé au ministre de l'Économie au micro de France Inter au bord des larmes.

Ce matin je suis atterrée et très en colère.

Les « responsables » politiques centristes qui ce matin parlent plus de la FI que du RN ont des comportements de lâches et de privilégiés.

En refusant d'appeler clairement les électeurs à voter pour un candidat du... pic.twitter.com/6rllPXx4JQ

— Marine Tondelier (@marinetondelier) July 1, 2024

10H50 - 32 élus pour le Nouveau Front populaire au 1er tour

Le Nouveau Front populaire (NFP) compte 32 candidats élus députés dimanche soir, dès le premier tour des élections législatives, contre 37 pour le Rassemblement national, selon les chiffres officiels du ministère de l'Intérieur compilés par l'AFP. Dans le détail, les Insoumis comptent 20 députés, les socialistes cinq, les Ecologistes cinq également, et les communistes deux.

10H45 - Clément Beaune, éliminé dès le 1er tour

L'ancien ministre de l'Europe et des Transports Clément Beaune a été éliminé dès le premier tour des élections législatives à Paris, battu par le socialiste Emmanuel Grégoire, selon les résultats définitifs fournis par le ministère de l'Intérieur.

Emmanuel Grégoire, premier adjoint d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris, a été élu avec 50,87% des voix, contre 32,78% pour M. Beaune, figure de l'aile gauche de la macronie.

10H42 - Battue, Sabrina Agresti-Roubache retire sa candidature

Secrétaire d'Etat à la Ville et députée sortante, Sabrina Agresti-Roubache a annoncé se désister, dimanche soir, après être arrivée troisième dans la première circonscription de Marseille, appelant clairement à voter contre le Rassemblement national.

« Ce soir le choix a été clair, 45% pour le Rassemblement National, 27% pour le Nouveau Front populaire, évidemment je me retire et dans ces conditions, je le dis de façon très claire, dans ma circonscription pas une voix pour le Rassemblement national », a déclaré cette proche du couple Macron sous les applaudissements de ses soutiens à son QG de campagne.

10H30 - Le NFP se retire au profit d'Elisabeth Borne dans le Calvados

Arrivé en troisième position dans la 6e circonscription du Calvados, le candidat du Nouveau Front populaire, Noel Gauchard, a annoncé, dès dimanche soir, retirer sa candidature pour faire barrage au Rassemblement national, placé en tête par les électeurs. La route se dégage donc pour l'ancienne Première ministère, Elisabeth Borne, qui est arrivée en deuxième position avec 28,93%, et qui voit ses chances d'être élue députée, dimanche prochain, augmenter.

10H23 - Le Rassemblement national n'exclut plus de gouverner avec une majorité relative

Réélu député du Nord dès le premier tour, Sébastien Chenu était l'invité de France 2, ce lundi. Alors que le RN avait indiqué vouloir aller à Matignon en cas de majorité absolue, le poids lourd du parti a finalement ouvert la voix à un gouvernement soutenue par une majorité relative. « S'il y a la capacité à trouver des soutiens, nous assumerons nos responsabilités devant les Français », a-t-il indiqué face à Thomas Sotto.

🔴🗣️ INFO. Sébastien Chenu annonce que si le RN obtient une majorité relative mais qu'il trouve assez de soutiens, il gouvernera : "S'il y en a assez, nous assumerons nos responsabilités devant les Français" #Les4V #ElectionsLegislatives2024 @sebchenu pic.twitter.com/qqelimXdqb

— Telematin (@telematin) July 1, 2024

10H05 - Les universités et les grandes écoles « disent non au Rassemblement national »

France Universités, la Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs (Cdefi), la Conférence des directeurs des écoles françaises de mangement, et la Conférence des grandes écoles ont publié, ce lundi, un communiqué pour dire « non au Rassemblement national ». Ces associations s'inquiètent que « le Rassemblement national puisse disposer d'une large majorité à l'Assemblée nationale au soir du second tour ». « La politique portée par le Rassemblement national met en danger notre enseignement supérieur et la chance qu'il offre tout la jeunesse », écrivent-elles.

[Communiqué de presse] France Universités, la CDEFM, la Cdefi, et la CGE disent non au Rassemblement national pour les Universités et les écoles.#ElectionsLegislatives2024 https://t.co/1tHHcmJ4iy pic.twitter.com/lRQ3a5eFe2

— France Universités (@FranceUniv) July 1, 2024

9H49 - François Hollande arrive en tête en Corrèze

L'ancien président de la République, François Hollande, est arrivé en tête dans la 1ère circonscription de Corrèze avec 37,63% des voix. Il devance la candidate RN, Maïtey Pougey, qui obtient 30,89% des voix, et le membre des Républicains, Fancis Dubois, qui recueille 28,64%. Une triangulaire se profile, dimanche prochain, pour le socialiste.

9H33 - La Bourse de Paris rebondit ce lundi à l'ouverture

La Bourse de Paris a bondi de 2,59% à l'ouverture ce lundi, la victoire légèrement en dessous des derniers sondages du Rassemblement national au premier tour des législatives en France, réduisant aux yeux des investisseurs les chances d'une majorité absolue de l'extrême droite à l'Assemblée nationale.

Sur le marché obligataire, l'écart entre le taux d'intérêt de l'emprunt de la France à dix ans (3,25%) et celui de l'Allemagne (2,54%), un indicateur de la confiance des investisseurs dans un pays, se réduit après avoir touché un pic depuis 2012 la semaine précédente. Les banques françaises bondissaient de plus de 5%.

9H22- Jordan Bardella publie une lettre aux Français

Sur X (ex-Twitter), le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, et potentiel Premier ministre de cohabitation, s'adresse, ce lundi, aux Français dans une lettre. Diabolisant le Nouveau Front populaire (NFP), « agents du chaos », une « alliance du pire rassemblant l'extrême gauche derrière Jean-Luc Mélenchon », Jordan Bardella rappelle dans cette courte missive ses priorités pour la France : « la baisse des taxes sur l'énergie et les carburants, le rétablissement de la sécurité et le fin de l'impunité judiciaire, l'accès à la santé, le redressement de l'école qui est notre bien commun, la maîtrise de l'immigration, la paix fiscale et la protection de vos droits et de vos libertés. »

La France est à l'heure des choix. Soit l'extrême-gauche et la menace existentielle qu'elle constitue, soit l'Union nationale autour de nos valeurs et de notre identité.

Je vous appelle à amplifier la mobilisation.

Ma lettre aux Français ⤵️ pic.twitter.com/J1uUYEq6nC

— Jordan Bardella (@J_Bardella) July 1, 2024

8H52 - Bruno Le Maire appelle à voter « pour un candidat du camp social-démocrate » au second tour

Interviewé sur France Inter ce lundi matin, le ministre de l'Economie a appelé tous les électeurs, « lorsque nos candidats (de la majorité présidentielle, ndlr) ne sont pas au second tour, à voter pour un candidat du camp social-démocrate ».

« Un représentant du Parti socialiste, du Parti communiste ou des Verts », précise-t-il, rejetant le choix de la France insoumise. « Je ne vote pas pour la France insoumise car elle a pris des positions contre la nation française. C'est le communautarisme, c'est l'antisémitisme, c'est la violence (...) et je ne veux pas ça pour la France », s'est-il justifié.

Par ailleurs, Bruno Le Maire reconnaît une défaite de son camp. « C'est une défaite pour notre majorité, pour notre camp (...) et c'est un moment historique de recomposition politique qui m'emplit de beaucoup de tristesse », confie-t-il. « Le combat aujourd'hui, est de nous battre pour que le RN n'ait pas de majorité absolue dimanche prochain ».

"C'est une défaite pour notre majorité", reconnaît @BrunoLeMaire, qui regrette le choix de "millions d'électeurs qui savent parfaitement que le RN est un danger pour notre nation" #le710Inter pic.twitter.com/K61yd0rITa

— France Inter (@franceinter) July 1, 2024

8H41 - Le score du RN n'est pas une « vague irrépressible », souligne Olivier Faure

Le RN a fait « un tiers des voix en tête, ça ne veut pas dire majoritaire », déclare le premier secrétaire du Parti Socialiste sur Franceinfo ce matin. Le score de dimanche soir du RN n'est « pas une vague irrépressible », souligne-t-il par ailleurs. « Tout le débat de cette semaine c'est de savoir si on veut donner les pleins pouvoirs au maréchal Bardella ». Le programme du RN est un programme « dangereux » qui a « une matrice raciste », tance-t-il.

8H37 - La facture moyenne du gaz va augmenter de 11,7% entre les deux tours des législatives

Le sujet a enflammé les législatives : à partir de ce lundi, le prix moyen du gaz augmente de 11,7% pour des millions de Français, principalement à cause de la revalorisation des coûts d'entretien du réseau gazier. Après un répit de plusieurs mois, la facture moyenne annuelle de gaz grimpe donc de 124 euros.

👉 Les détails dans notre article à lire ici

8H29 - « Jean-Luc Mélenchon futur Premier ministre ? Je ne l'exclus pas, je ne l'impose pas », déclare Manuel Bompard

« S'il y a un premier défait dans cette élection c'est bien Emmanuel Macron », a déclaré sur RTL ce lundi matin le coordinateur de La France Insoumise Manuel Bompard. « Une hypothèse a été tranchée hier : Gabriel Attal ne sera plus Premier ministre », dans une semaine, donc Emmanuel Macron n'est « pas bien placé pour appeler au rassemblement autour de lui ».

Interrogé au sujet d'une possible arrivée de Jean-Luc Mélenchon à Matignon, Manuel Bompard a répondu qu'il « ne l'exclut pas mais ne l'impose pas ». « Il a une certaine forme de légitimité », a dit le député, tout en assurant ne pas vouloir faire de « politique-fiction » et en appelant à écouter les propos du leader de La France insoumise, qui assure lui-même n'être « candidat à rien ».

8H00 - « C'est une victoire historique de premier tour avec la possibilité de créer demain une majorité absolue », affirme Sebastien Chenu (RN)

Invité sur la matinale de France 2, Sébastien Chenu, député (RN) du Nord, a réaffirmé que son parti, arrivé en tête des législatives, voulait « une majorité ». « Nous, on n'est pas là pour essayer d'avoir des sièges, des places. Si c'est pour être ministre pendant trois mois, ne rien pouvoir faire avancer, ne pas pouvoir faire avancer une seule loi, parce qu'à l'Assemblée nationale, tout est bloqué, ça ne vaut pas le coup », a-t-il jugé.

L'élu RN a également affirmé « avoir reçu un certain nombre d'appels de députés, y compris de la majorité, qui ne devraient leur salut qu'à la position du Rassemblement national, qui dans certaines circonscriptions est arrivé troisième, et qui nous supplient évidemment de faire barrage à Jean-Luc Mélenchon ».

A la question de savoir si le RN pourrait retirer certaines candidatures dans les triangulaires en échange d'un soutien, cette figure du Rassemblement national a affirmé que le bureau exécutif de son parti allait se prononcer.

🗣️ "C'est une victoire historique de premier tour avec la possibilité de créer demain une majorité (absolue)"

💬 Sébastien Chenu, député réélu RN

🗳️ #ElectionsLegislatives2024 pic.twitter.com/wW7PpSIpI2

— Telematin (@telematin) July 1, 2024

7H45 - Laure Lavalette (RN) appelle LR à se désister en cas de triangulaire

Porte-parole du RN, Laure Lavalette a appelé sur RTL les candidats Les Républicains à se désister au second tour en cas de triangulaire avec le RN. L'élue explique avoir beaucoup de points communs avec le parti de droite. « S'ils savent qu'ils ne vont pas gagner », elle en appelle au « désistement » pour « faire gagner le camp national ». Plus largement, elle veut « une majorité d'union (...) d'où que vous veniez, n'hésitez pas à rejoindre cette majorité ».

#LR : "En troisième position, s'ils savent qu'ils ne vont pas gagner, j'en appelle au désistement, faire gagner le camp national"@LaureLavalette , députée élue du Var, porte-parole du RN, invitée de @amandine_begot dans #RTLMatin pic.twitter.com/nvaQhtEg27

— RTL France (@RTLFrance) July 1, 2024

7H40 - Gauche et majorité présidentielle condamnées à s'entendre pour faire barrage au RN

Après le premier tour des législatives, gauche et macronie appellent à des désistements au second tour, afin d'empêcher le RN d'obtenir la majorité absolue et d'accéder à Matignon. Reste que de nombreuses personnalités de la majorité présidentielle refusent d'apporter un soutien à des candidats LFI.

👉 Les détails dans notre article

7H17 - Les résultats du premier tour sont un « désastre » pour Macron, selon la presse

Jugement sévère de la presse du camp présidentiel, après ce premier tour des législatives anticipées. Le président Emmanuel Macron espérait une « clarification » mais le premier tour des législatives, avec le Rassemblement national largement en tête et aux « portes du pouvoir », constitue un « désastre » pour le chef de l'Etat, souligne la presse, qui appelle dans sa quasi-totalité à faire « barrage » à l'extrême droite.

📰 La une du Parisien du 1er juillet

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— Le Parisien (@le_Parisien) July 1, 2024

Avec une dissolution surprise annoncée juste après les européennes, Emmanuel Macron « a fait un pari. Il l'a perdu. Pire, c'est un désastre pour son camp », relève dans la Voix du Nord Stéphanie Zorn. « Lorsque les historiens se pencheront sur la dissolution, ils n'auront qu'un mot: désastre! On ne saurait l'imaginer plus complet », renchérit Alexis Brézet dans Le Figaro. « A sa prétention d'incarner la seule alternative au ''chaos'', écrit Dov Alfon, dans Libérationles Français ont répondu en le tenant responsable de ce chaos. »

7H12 - EDITORIAL : Les paris ratés d'Emmanuel Macron

Près de sept électeurs sur dix se sont déplacés pour des élections législatives - un record depuis 1986 - mais cela ne suffira pas à panser les plaies de l'ex-majorité. Le 9 juin, au lendemain d'un lourd échec aux européennes, le chef de l'Etat avait pris tout le monde de court en annonçant la dissolution de l'Assemblée nationale.

Il affirmait ce soir-là à la télévision ne pas vouloir « subir » l'histoire et appelait à une grande clarification après deux années de majorité relative. Vingt et un jours plus tard, il essuie un échec. Sa majorité est défaite. Et dimanche prochain, une petite moitié de députés macronistes retrouvera au mieux les bancs du Palais Bourbon. L'échec est retentissant.

👉 Découvrez ici l'éditorial de Bruno Jeudy, directeur de la rédaction de La Tribune dimanche

7H03 - Laurent Jacobelli (RN): « Nous avons de grands espoirs d'avoir la majorité absolue »

« Il y a une dynamique, elle n'a de cesse d'augmenter, d'aller dans notre sens », a applaudi le député RN Laurent Jacobelli ce lundi matin sur BFMTV. « Nous sommes arrivés largement premier » et « nous avons de grands espoirs d'obtenir la majorité absolue (...) La majorité absolue est l'objectif, il est tout à fait atteignable », assure-il.

Il ajoute que Jordan Bardella sera, a priori, Premier ministre qu'en cas de majorité absolue. « Il veut sauver la France, si c'est pour faire de la figuration, ce n'est pas son objectif ».

Laurent Jacobelli (RN): "Nous avons de grands espoirs d'avoir la majorité absolue" pic.twitter.com/CVjivvLOzG

— BFMTV (@BFMTV) July 1, 2024

6H55 - La participation au premier tour en hausse, à 66,71%, selon l'Intérieur

La participation au premier tour des législatives s'est établie à 66,71%, selon les résultats définitifs du ministère de l'Intérieur. Il s'agit d'un record, pour ce type d'élection, depuis 2002. En 2022, le taux de participation avait été de 46,23%. L'abstention s'établit donc à 33,29% pour le premier tour de dimanche. Le pourcentage de votes blancs est d'1,18% et de nuls 0,55%.

6H45 - L'heure des tractations a commencé pour le second tour

Encore abasourdis par le score inédit du Rassemblement national, « aux portes du pouvoir » après le premier tour des législatives, gauche et macronie appellent à des désistements au second tour, chacun s'estimant mieux placé que l'autre pour battre l'extrême droite. Plus de 300 circonscriptions en situation de triangulaire - voire de quadrangulaire dans une poignée de cas.

Lire aussiLégislatives : un « nouveau front républicain » tente de se mettre en place face au RN

Du côté du Nouveau Front populaire, les partis ont déjà donné une consigne claire: tout candidat arrivé en troisième position devra se retirer. Mais pour LFI, cela vaudra là où le RN est « arrivé en tête », a précisé Jean-Luc Mélenchon.

Tout plutôt que le « projet funeste » du RN, c'est également la ligne défendue par l'actuel locataire de Matignon, Gabriel Attal, qui a lui aussi reconnu que « cela passera par le désistement de (ses) candidats » en « troisième position ». Mais seulement pour avantager « un autre candidat qui défend les valeurs de la République », a-t-il ajouté dimanche soir.

Le RN en tête au premier tour, les tractations commencent

Selon l'estimation de l'institut de sondage Elabe pour La Tribune Dimanche, BFMTV et RMC, le RN et ses alliés (qui atteignent 33% des suffrages) pourraient obtenir entre 255 et 295 sièges à l'Assemblée, la majorité se situant à 289 sièges. Le Nouveau Front populaire serait, pour sa part, entre 120 et 140 sièges. Le bloc Ensemble regrouperait 90 à 125 sièges.

La classe politique et les observateurs ont désormais les yeux rivés vers dimanche prochain et le second tour scrutin. Avec derrière la possibilité que l'extrême droite obtienne la majorité absolue à l'Assemblée. Ce qui serait inédit.

👉 Pour aller plus loin :

Résultats des législatives : le RN en force à l'issue du premier tour

Élus au premier tour, éliminés, dans la « place du mort » : le sort des personnalités à suivre

Législatives : la participation atteint 67,5%, un record depuis 1997

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