« LES TROIS MéTIERS LES PLUS EXPOSéS à L'IA SONT CEUX DE DIRIGEANTS, MANAGERS ET INGéNIEURS »

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L'intelligence artificielle (IA) est souvent perçue comme une menace pour l'emploi, un facteur d'automatisation qui risque de supprimer de nombreux postes. Cependant, les études récentes dépeignent une réalité différente. Les emplois les plus exposés à l'IA ne sont pas nécessairement les tâches répétitives à faible valeur ajoutée, mais plutôt des postes de dirigeants, managers et ingénieurs. C'est ce que révèle Yann Ferguson, sociologue et Directeur scientifique du Labor IA :

« Les trois métiers les plus exposés à l'IA, selon notre étude, sont ceux de dirigeants, managers et ingénieurs. »

Cette exposition est liée à la nature de ces postes, qui mobilisent l'intelligence, l'intelligence créative et l'intelligence sociale, des domaines dans lesquels l'IA peine encore à rivaliser avec l'humain.

Le paradoxe de Polanyi, qui souligne que nous en savons plus que nous pouvons exprimer, met en lumière les limites de l'IA dans la reproduction de l'expertise humaine.

« L'intelligence artificielle se heurte toujours au fameux paradoxe de Polanyi », explique Yann Ferguson.

L'IA, fondée sur les données, cherche des éléments indicibles que l'humain ne sait pas expliciter. Cependant, elle ne recherche pas tout. Ainsi, l'IA est plus complémentaire qu'elle n'est remplaçante de l'intelligence humaine.

L'IA générative, comme GPT, a changé la dynamique de l'intégration de l'IA au travail. Elle a entraîné une logique d'interaction et d'assistance, avec les employés jouant un rôle actif dans l'adoption et l'adaptation de ces technologies à leurs processus de travail. Les travailleurs ont montré une capacité d'initiative et de créativité en intégrant l'IA dans leur travail, ce qui a mené à une augmentation de leur sentiment d'empowerment et de valeur ajoutée dans leurs tâches professionnelles.

« Les travailleurs ont fait preuve de créativité. Ils ont conçu des cas d'usage et ont ressenti une amélioration », témoigne Yann Ferguson.

Cependant, la croissance des emplois liés à l'IA, souvent dans des conditions précaires et mal rémunérées, notamment dans les pays en développement remet en question l'idée d'un remplacement massif des emplois par des robots. Cela souligne plutôt une tendance à la précarisation de l'emploi.

« L'intelligence artificielle a créé de nombreux emplois, bien plus qu'elle n'en a supprimé, mais il est important d'examiner la qualité de ces emplois et leur localisation », précise Yann Ferguson.

L'enjeu de l'IA réside donc davantage dans la capacité à faire coopérer les humains et les machines, ce que l'on appelle le 'human machine teaming'. Il est crucial de mettre en place un dialogue social technologique, d'adopter une approche inclusive, centrée sur l'humain, transparente et responsable pour faire face aux défis et saisir les opportunités offertes par l'IA. L'avenir du travail et les conditions de travail sont ainsi au cœur des préoccupations, alors que l'IA continue de s'intégrer dans le milieu professionnel.

Les réflexions autour de l'impact de l'IA sur l'emploi et le milieu professionnel sont loin d'être closes. Les défis sont nombreux, allant de la nécessité de repenser les modes de recrutement à l'évolution des compétences requises pour travailler avec l'IA. La question de la précarisation des emplois liés à l'IA dans les pays en développement est également un enjeu majeur. L'IA, en tant que technologie complémentaire à l'intelligence humaine, ouvre de nouvelles perspectives pour l'avenir du travail. Cependant, il est essentiel de veiller à ce que cette complémentarité soit bénéfique pour tous, en favorisant un dialogue social, technologique ouvert et en promouvant une approche inclusive, centrée sur l'humain, transparente et responsable.

La discussion en 5 points clés

L'intelligence artificielle (IA) est souvent perçue comme un facteur d'automatisation menaçant l'emploi, mais les études récentes montrent que les emplois les plus exposés à l'IA ne sont pas nécessairement les tâches répétitives à faible valeur ajoutée, mais plutôt des postes de dirigeants, managers et ingénieurs. Le paradoxe de Polanyi, qui souligne que nous en savons plus que nous pouvons exprimer, met en évidence les limites de l'IA dans la reproduction de l'expertise humaine, et suggère que l'IA est plus complémentaire qu'elle n'est remplaçante de l'intelligence humaine. L'IA générative, comme GPT, a changé la dynamique de l'intégration de l'IA au travail, passant d'une logique d'automatisation à une logique d'interaction et d'assistance, avec les employés jouant un rôle actif dans l'adoption et l'adaptation de ces technologies à leurs processus de travail. Les travailleurs ont montré une capacité d'initiative et de créativité en intégrant l'IA dans leur travail, ce qui a mené à une augmentation de leur sentiment d'empowerment et de valeur ajoutée dans leurs tâches professionnelles. La croissance des emplois liés à l'IA, souvent dans des conditions précaires et mal rémunérées, notamment dans les pays en développement, remet en question l'idée d'un remplacement massif des emplois par des robots et souligne plutôt une tendance à la précarisation de l'emploi.

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