CHOOSE FRANCE : LES 5 CHIFFRES FOUS DE CE RENDEZ-VOUS DU PAYS AVEC LES INVESTISSEURS

Lundi 13 mai se tiendra à Versailles la 7e édition de l’événement Choose France, voulu et porté par Emmanuel Macron. Si la présence d'Elon Musk, patron de Tesla, ne semble pas au programme, les organisateurs tablent sur celle de près de 180 patrons étrangers, dont ceux de Coca-Cola ou d'ArcelorMittal.

A quelques jours de l'évènement Choose France, créé il y a sept ans par Emmanuel Macron pour attirer dans le pays des investissements étrangers, les équipes en charge de l'événement s'activent encore pour arracher les annonces qui seront révélées à cette occasion. Mais rien ne doit encore fuiter sur les contrats à venir... Seul signal de bonne augure pour la suite : le fait que la France soit parvenue à se maintenir, pour la cinquième année consécutive, en tête du classement des pays européens les plus attractifs pour les investisseurs étrangers.

Que ce soit avec l'usine de Novo Nordisk à Chartres, sur laquelle le groupe pharmaceutique danois vient d'annoncer un investissement de 2,1 milliards d'euros, ou avec l'installation du centre de recherche et développement sur l'intelligence artificielle de Google, les raisons de voir le verre à moitié plein ne manquent pas. En parallèle, l'autre marqueur positif pour la France est celui de la croissance. Malgré les craintes de la voir s'effondrer, elle tient bon, avec une progression de 0,2% au premier trimestre 2024 qui donne des ailes au gouvernement. En attendant de confirmer ces tendances par des contrats juteux, voici cinq chiffres pour rappeler l'envergure de Choose France.

  • 300 usines. Depuis la création de l'évènement, conçu pour attirer les patrons étrangers sous les ors de Versailles afin de les convaincre d'investir ici plutôt qu'ailleurs, force est de constater que la méthode n'est pas mauvaise. Entre 2017 et aujourd'hui, ce sont 300 usines qui ont été implantées dans le pays, en création nette, c'est à dire en comptant les fermetures. Un début de réindustrialisation que les équipes justifient par la politique fiscale attractive et les simplifications mises en oeuvre.
  • 20 000 emplois. Rien que sur la ville de Dunkerque, où de nombreux emplois avaient été détruits ces dernières années, Choose France se félicite de la création de 20 000 emplois en train de se réaliser. Outre les batteries ProLogium, l'installation du géant pharmaceutique AstraZeneca ou d'Aluminium Dunkerque ont permis de redonner de l'élan à une commune qui a longtemps symbolisé la désindustrialisation du pays.
  • 13 milliards d’euros d’investissement. Rien que l'an dernier, lors de la sixième édition de Choose France, l'évènement avait été l'occasion de révéler près de 13 milliards d'euros d'investissements dans le pays, au travers de 28 projets. Une record que les équipes de Choose France espèrent battre pour cette septième édition, qui se tient lundi 13 mai, avec pour thème : "France, terre de champions".
  • 700 millions d’euros investis. Alors que ces méga-contrats mettent parfois du temps à réellement infuser dans les régions concernées, s'étalant sur deux, trois, voire quatre ans, certains ont des effets plus rapides. Ainsi, sur le milliard d'euros promis l'an dernier par le laboratoire Pfizer, plus de 700 millions d'euros auraient déjà été dépensés.
  • 180 patrons étrangers attendus. Pour cette septième édition, les équipes attendent un «nombre record de participations», avec pour l'heure 180 patrons étrangers attendus, dont un tiers viennent pour la première fois participer à Choose France. Parmi les têtes d'affiche révélées pour cette année, des représentants de l'industrie comme les patrons de Coca-Cola Company, ou celui d'ArcelorMittal, mais aussi les dirigeants de géants de la finance tels que Bank of America, Goldman Sachs ou JP Morgan. Sachant que chacun espère bénéficier d'un moment privilégié avec l'un des ministres du gouvernement, le pari n'est pas simple... Soixante patrons français se joindront à la fête, espérant tisser des partenariats industriels, commerciaux, ou financiers avec leurs homologues étrangers.

Année des Jeux Olympiques de Paris 2024 oblige, les invités auront droit, lors de la réunion plénière de l'après-midi, à un discours de Tony Estanguet et d'Amélie Oudea-Castera dédié à l'évènement et au projet phare prévu pour la cérémonie d'ouverture. Une façon de caler un nouveau rendez-vous français dans l'agenda de ces grands patrons.

À lire aussi
Novo Nordisk : mais quel est ce champion pharmaceutique à la rescousse de la France ?
À lire aussi
“Choose France” : Ikea compte investir près d’un milliard d’euros en France d’ici à 2026

2024-05-07T15:36:21Z dg43tfdfdgfd