LéGISLATIVES : PLUS DE 210 DéSISTEMENTS AVANT LE SECOND TOUR POUR FAIRE BARRAGE AU RN

21H11 - Le maire LR de L'Haÿ-les-Roses appelle à la « mobilisation » contre LFI

Un an jour pour jour après l'attaque de sa maison lors des émeutes de l'été 2023, le maire LR de L'Haÿ-les-Roses Vincent Jeanbrun, candidat au second tour des législatives, a appelé mercredi à « la mobilisation générale » pour battre LFI dimanche.

« J'ai mis toutes mes forces dans la bataille parce que je refuse de donner un soldat de plus à Jean-Luc Mélenchon », a affirmé devant près de 200 personnes le candidat de la droite, qui affrontera dimanche au second tour la sortante LFI Rachel Kéké dans la 7e circonscription du Val-de-Marne. Arrivé deuxième au premier tour avec 34,64% des voix contre 43,65% pour son adversaire, le maire de L'Haÿ-les-Roses pourrait l'emporter si les voix recueillies par le candidat RN Claude Ledion (18,89%), exclu de justesse du second tour, se reportent sous son nom.

21H10 - Une candidate RN avait été condamnée pour « séquestration avec arme »

Annie Bell, septuagénaire qui se présente pour le Rassemblement national (RN) en Mayenne et s'est qualifiée pour le second tour des législatives, avait été condamnée à de la prison ferme en 1995 pour une prise d'otage à main armée dans une mairie du département, a révélé mardi Ouest-France.

Annie Bell et son mari avaient, le 5 janvier 1995, séquestré pendant trois heures et sous la menace d'une carabine le secrétaire général de la mairie d'Ernée (Mayenne). Cette femme, qui portait à l'époque le nom de son époux, Jaccoud, s'était enfermée dans le bureau du secrétaire général « à l'issue d'une bousculade ». Un coup de feu, qui n'avait pas fait de victime, avait même été tiré par cette femme, avaient précisé les gendarmes.

21H06 - Le PS alerte sur l'ambiguïté des LR

Le Parti socialiste a alerté mardi sur le risque de voir des candidats Les Républicains, qu'il juge « ambigus », choisir finalement « de faire alliance » avec le RN à l'Assemblée nationale. « Les Républicains sont ambigus », a estimé Pierre Jouvet, le secrétaire général du PS sur BFMTV, en évoquant les candidats LR qui ont fait le choix de ne pas se désister en cas de triangulaires dans lesquelles le candidat du Nouveau Front populaire est « devant eux et pouvait battre le RN ».

« Je crains qu'ils cachent la vraie réalité à leurs électeurs et qu'ils s'apprêtent à faire une alliance avec Jordan Bardella », a-t-il ajouté, estimant que « finalement Eric Ciotti n'aura été que l'ouvre-porte d'une future coalition entre les Républicains et l'extrême droite ».

20H46 - François Hollande : « Le front républicain s'est reformé »

« Le front républicain s'est reformé, dans la douleur » pour le camp présidentiel « mais dans la clarté pour la gauche », déclare François Hollande au JT de France 2 ce mardi soir. L'ancien président de la République, candidat aux élections législatives dans la 1ère circonscription de Corrèze, s'est dit « fier d'avoir fait barrage à l'extrême-droite et au Rassemblement national ». S'agissant des désistements, « il ne s'agit pas d'écarter un candidat mais de laisser un duel se faire » quand un candidat de la gauche, de la majorité sortante ou LR est en capacité de l'emporter, a-t-il expliqué.

Interrogé sur une potentielle union allant des communistes à LR, François Hollande a affirmé qu' « avant une élection, ce n'est pas sain de dire qu'il va y avoir des combinaisons ». « S'il n'y avait pas eu d'union, il n'y aurait pas eu la possibilité de faire barrage à l'extrême droite », a salué l'ex-locataire de l'Elysée, qui s'attend à ce que la gauche sorte « rééquilibrée » du second tour du scrutin dimanche. « La gauche doit apparaître comme une solution et pas comme un barrage », a-t-il affirmé.

François Hollande pourrait-il passer de l'Elysée à Matignon ? C'est « sur les propositions qu'il faut réfléchir plutôt que sur la personne », répond l'intéressé. « Je ne demande rien, ce que j'ai voulu faire en m'engageant c'est aider mon pays à sortir de la crise politique ». Il regrette dans la dissolution annoncée par Emmanuel Macron « un coup de tête extrêmement dommageable pour notre pays ».

20H17 - Marine Tondelier : « Il ne pourra pas y avoir de Premier ministre macroniste »

« La politique dans ce pays ne pourra pas continuer comme avant », déclare Marine Tondelier au JT de TF1 ce mardi soir. Selon la secrétaire nationale des Écologistes, qui a appelé à la construction « nouveau front républicain » dimanche soir, il « ne pourra pas y avoir de Premier ministre macroniste ». « Chacun doit bien comprendre que ce qui doit nous obséder, c'est que peut-être on aura un premier ministre du Rassemblement national dans six jours », a-t-elle mis en garde.

19H54 - Gilles Le Gendre (Renaissance) retire sa candidature

Le député sortant Gilles Le Gendre (Renaissance) a annoncé mardi le retrait de sa candidature dans la 2e circonscription de Paris, précisant qu'il voterait pour la socialiste Marine Rosset, opposée au candidat investi par la majorité, Jean Laussucq, un proche de Rachida Dati.

« La manœuvre a donc réussi, consistant à préférer à un soutien de la première heure d'Emmanuel Macron des ralliés de circonstance, procureurs résolus de son action depuis 2017. J'en tire la conséquence en retirant ma candidature », affirme-t-il dans un communiqué.

Gilles Le Gendre, ancien président du groupe LREM (devenu Renaissance), avait dans un premier temps fait le choix de maintenir sa candidature malgré l'absence de soutien de son parti. Il est arrivé en troisième dimanche au premier tour dans cette circonscription couvrant les Ve et une partie des VIe et VIIe arrondissements, où il a obtenu 19,62% des voix, derrière Jean Laussucq (23,62%) et Marine Rosset (33,40%).

19H29 - 127 désistements au NFP, 81 chez les macronistes

Selon un nouveau décompte de l'AFP, 127 membres du Nouveau Front populaire de gauche ont choisi de se désister, ainsi que 81 candidats de la coalition macroniste Ensemble pour la République. Auxquels s'ajoutent trois députés rattachés au parti de droite Les Républicains et une élue ultramarine sans étiquette.

19H17 - Aya Nakamura appelle à voter « contre le seul extrême »

« Je suis bien placer (sic) pour comprendre et savoir la place du racisme dans notre pays », écrit la chanteuse Aya Nakamura sur X. « Je comprend (sic) que ma position d'artiste nécessite que je prenne la parole, car c'est un moment important pour nous toutes et tous. Donc dimanche on va tous aller voter, et contre le seul extreme a condamner car il n'y en a qu'un », ajoute-t-elle.

Je suis bien placer pour comprendre et savoir la place du racisme dans notre pays.

C'est les memes qui ont le seum quand on brille car on a pas finis de briller.

Et oui je suis discrete sur ces sujets, desfois on se sent pas pertinents et assez légitime pour parler et dire les...

— Aya Nakamura (@AyaNakamuraa) July 2, 2024

18H55 - Marine Le Pen et Jordan Bardella dénoncent un rap anti-RN

Marine Le Pen et Jordan Bardella ont dénoncé mardi sur leurs réseaux sociaux « No pasarán », morceau d'un collectif de rappeurs opposés à la montée de l'extrême droite aux législatives.

« Les fameuses "punchlines incisives" : des appels au meurtre, de la misogynie violente, de l'antisémitisme crasse et du complotisme », écrit ainsi Jordan Bardella, président du RN, au-dessus de captures d'écran des slogans de « No pasarán », tels « Jordan t'es mort » ou encore « Un coup de bâton sur ces chiennes en rut ». « L'univers mental de l'extrême gauche est de plus en plus toxique. Et les médias qui cautionnent ça ont perdu toute décence... », poursuit-il.

« Le Nouveau front populaire. Ça donne envie, non ? J'espère que le parquet va se saisir de cette abjection », poste Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale, au-dessus d'une capture d'autres formules (« Fuck le RN », « La France c'est nous, pas ces bâtards »).

18H00 - Fin du dépôts des candidatures, 210 désistements

Plus de 210 candidats qualifiés pour le second tour des élections législatives avaient annoncé leur désistement mardi à 18 heures, dernière limite pour acter leur maintien ou leur retrait, selon un décompte de l'AFP.

Majoritairement de gauche (126) ou du camp macroniste (78), ces candidats étaient pour la plupart arrivés troisièmes dans une circonscription où le Rassemblement national était en tête au premier tour. Au total, avec les 214 désistements recensés par l'AFP, seulement 109 triangulaires et quadrangulaires subsistent au second tour, sur les 311 prévues à la sortie des urnes.

17H49 - Le maire LR de Roanne épinglé pour l'emploi du mot « race »

Le maire LR de Roanne Yves Nicolin était vivement critiqué mardi pour des propos jugés racistes par le parti socialiste de la Loire, qui exige une « condamnation ferme » du parti républicain avant le second tour des législatives.

« Ceux qui sortent la nuit sortent plutôt l'été. C'est une race qui aime la chaleur et le beau temps. L'hiver, ils sont plus tranquilles », a déclaré l'édile dans un enregistrement obtenu par l'AFP, lors d'une conférence de presse de présentation d'une brigade de police municipale locale de nuit, expliquant que ses horaires pourraient évoluer.

17H42 - Distancée, la députée sortante MoDem, Anne-Laure Babault, renonce

La députée sortante, Anne-Laure Babault (MoDem), arrivée troisième dans sa circonscription de Charente-Maritime mais qui voulait maintenir sa candidature au second tour des législatives, a finalement renoncé ce mardi, jugeant important de ne pas « ajouter de la confusion à la confusion ». Avec 25,33% des voix, elle a talonné, dimanche, au premier tour le candidat écologiste, Benoît Biteau, arrivé en deuxième position (26,94%), mais loin derrière la candidate Rassemblement national (RN), Karen Bertholom, (34,41%).

17H28 - Finances publiques : les pistes d'économies en trompe-l'oeil du RN

Le Rassemblement National (RN) promet de s'attaquer à la dépense publique s'il parvient à Matignon après le second tour des législatives. Dans le viseur du parti nationaliste, figurent le coût supposé de l'immigration, les agences régionales de santé et le millefeuille territorial. Des pistes d'économies loin de convaincre les économistes.

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16H50 - Les patrons des TPE en plein désarroi face à l'incertitude politique

La dissolution de l'Assemblée nationale a plombé le moral des chefs d'entreprise de 8 points entre avril et juin, selon un baromètre IFOP pour Fiducial, dévoilé par La Tribune. Face au risque d'instabilité politique, la confiance à l'égard du chef de l'Etat, Emmanuel Macron, n'a cessé de chuter depuis 2017. Angoissés, les patrons de petites entreprises expriment une hausse des difficultés financières et sont plus nombreux à redouter le dépôt de bilan.

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16H38 - Gérard Larcher se rend à l'Elysée à l'invitation d'Emmanuel Macron

Le Président du Sénat, Gérard Larcher, a indiqué sur X (ex-Twitter), ce mardi après-midi, se rendre à l'Elysée à l'invitation d'Emmanuel Macron. Le deuxième personnage de l'Etat doit évoquer avec le président de la République « les conséquences de cette dissolution brutale et le fonctionnement des institutions pour l'avenir ».

Je me rends à l'@Elysee pour évoquer avec @EmmanuelMacron les conséquences de cette dissolution brutale et le fonctionnement des institutions pour l'avenir. Pour éviter toute interprétation : j'ai accepté cette invitation comme Président du Senat, non comme responsable politique.

— Gérard Larcher (@gerard_larcher) July 2, 2024

16H20 - L'Elysée appelle Marine Le Pen a faire preuve « mesure » après son évocation d'un « coup d'Etat administratif » du camp macroniste

L'Elysée a appelé, ce mardi, la leader du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, à faire preuve de « sang froid » et de « mesure » après sa mise en garde contre un supposé « coup d'Etat administratif » du camp macroniste via une vague de nominations avant une éventuelle cohabitation.

« Il y a depuis 66 ans chaque semaine des nominations et des mouvements, notamment l'été, indépendamment des moments politiques traversés par nos institutions, et il n'est aucunement prévu qu'une de ces dispositions puisse changer dans les prochains mois », a déclaré la présidence de la République dans une mise au point.

16H12 - Après son désistement à Marseille, quel avenir pour Sabrina Agresti-Roubache ?

La secrétaire d'Etat de la Citoyenneté et de la Ville, Sabrina Agresti-Roubache, arrivée troisième dans la 1ère circonscription des Bouches-du-Rhône, ne participera pas au second tour, ayant décidé de se retirer pour barrer la route du Rassemblement national (RN), arrivé en première position. Si ce scénario était sans doute celui qu'elle redoutait le plus, quelle place et quel avenir maintenant pour la « ministre de Marseille » ?

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16H00 - Comment la Russie utilise X pour déstabiliser le front républicain et renforcer le RN

Pourquoi est-il si difficile pour la majorité présidentielle et le bloc de gauche de faire front commun face à l'extrême-droite ? David Chavalarias, directeur de recherche à l'Institut des systèmes complexes du CNRS, attribue ce renversement des valeurs en partie à une campagne de déstabilisation menée depuis des années par la Russie sur les réseaux sociaux. Et particulièrement sur X (ex-Twitter), un outil idéal pour enflammer le débat politique.

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15H25 - 200 désistements avant le second tour pour faire barrage au RN

200 candidats qualifiés pour le second tour des législatives, presque tous de gauche ou macronistes, s'étaient déjà désistés, ce mardi après-midi, dans la plupart des cas afin d'empêcher une triangulaire et de contrer le Rassemblement national (RN), selon un décompte provisoire de l'AFP.

Cette liste peut encore évoluer jusqu'à 18H00, limite fixée pour le dépôt des candidatures du second tour, le 7 juillet. A ce stade, 118 membres du Nouveau Front populaire (NFP) de gauche ont choisi de se désister, ainsi que 78 de la coalition centriste Ensemble pour la République, trois rattachés au parti de droite Les Républicains (LR) et une ultramarine sans étiquette.

15H00 - Soutien d'Emmanuel Macron depuis 2017, Gilles Le Gendre retire sa candidature à Paris

Candidat à sa réélection mais non réinvesti par son parti Renaissance, l'ancien député, Gilles Le Gendre, jette finalement l'éponge. Arrivé troisième (19,62%) derrière la candidate socialiste, Marine Rosset (33,40%), et le candidat de la majorité présidentielle, Jean Laussucq (23,62%), au premier tour des législatives, le parlementaire annonce, ce mardi, sur X (ex-Twitter) qu'« au moment où notre pays affronte une grave crise politique et où la majorité présidentielle est menacée d'implosion, je ne serai pas un fauteur supplémentaire de confusion ».

Veuillez trouver ci-joint mon communiqué à la suite des résultats du premier tour des #Legislatives2024 dans la deuxième circonscription de Paris. pic.twitter.com/cDIgo59Lm1

— Gilles Le Gendre (@GillesLeGendre) July 2, 2024

14H48 - L'ancienne ministre, Dominique Voynet, pourrait être élue dimanche

Dominique Voynet, ancienne ministre de l'Ecologie et candidate du Nouveau front populaire (NFP), se retrouve en position favorable dans le duel qui l'opposera, dimanche, au candidat du Rassemblement national (RN) dans la 2e circonscription du Doubs, après l'annonce, ce mardi, du retrait du candidat de la majorité présidentielle.

Au premier tour des législatives, Dominique Voynet (EELV) est arrivée en tête avec 34,16% des voix devant le RN Eric Fusis (30,12%), et celui d'Ensemble, Benoît Vuillemin (26,79%). Le candidat LR, qui ne s'est pas qualifié pour le second tour, a enregistré 7,52% des voix.

L'ancienne ministre de l'Ecologie de Lionel Jospin a « remercié » Benoît Vuillemin « de s'être retiré » : « Cette décision était difficile à prendre (...) son geste témoigne de son sens des responsabilités et symbolise la gravité de la situation. »

14H34 - Le député Renaissance, Louis Margueritte, se désiste

Arrivé troisième avec 20,75% des voix à l'issue du premier tour des élections législatives dimanche dans la 5e circonscription de Saône-et-Loire, le député Renaissance, Louis Margueritte, a annoncé, ce mardi, sur X (ex-Twitter) retirer sa candidature. Il a été devancé par le candidat du Rassemblement national (RN), Arnaud Sanvert (35,12%) et la candidate du Nouveau Front populaire (NFP), Fatima Kouriche (23,28%). Également qualifié pour le second tour, le candidat divers droite, Gilles Platret, a annoncé, lui, se maintenir (19,06%).

pic.twitter.com/nP2fyfx1K3

— Louis Margueritte (@l_margueritte) July 2, 2024

14H22 - Une candidate RN se retire de la course à la députation après la diffusion d'une photo d'elle portant une casquette nazie

La candidate du Rassemblement national (RN), Ludivine Daoudi, de la 1ère circonscription du Calvados a décidé de retirer sa candidature à la suite de la publication d'une photo d'elle avec une casquette de l'armée nazie, a déclaré, mardi matin, Philippe Chapron, délégué départemental RN sur France Bleu.

« La candidature sera retirée dès aujourd'hui (...), elle ne nie pas, elle a fait cette photo il y a plusieurs années », a déclaré M. Chapron sur France bleu, qualifiant cette photo de « mauvais goût ».

Ludivine Daoudi était arrivée troisième du premier tour avec 19,95% des voix, derrière l'actuel maire de Caen (« en congé » des LR), candidat divers droite, Joël Bruneau (43%) et la candidate NFP, Emma Fourreau, (34%), qui a publié cette photo sur compte X (ex-Twitter).

13H05 - Un millier d'historiens appellent à voter contre le RN

Un millier d'historiens, emmenés par des chercheurs et universitaires connus pour leurs convictions de gauche, ont appelé à voter contre le RN dans une tribune publiée mardi par le quotidien Le Monde. Mise en ligne lundi et imprimée dans le journal mardi, cette tribune s'achève par une exhortation à « voter dans chaque circonscription pour battre le candidat ou la candidate du RN » dimanche.

« La France ne doit pas tourner le dos à son histoire. Jusqu'à ce jour, l'extrême droite n'est arrivée au pouvoir que dans la tourmente d'une défaite militaire et d'une occupation étrangère, en 1940 », écrivent ces historiens.

« Nous ne nous résignons pas à une nouvelle défaite, celle des valeurs qui, depuis 1789, fondent le pacte politique français et la solidarité nationale », ajoutent-ils, en se revendiquant « d'horizons politiques différents ». Ils décrivent le RN comme « héritier du Front national, fondé en 1972 par des nostalgiques de Vichy et de l'Algérie française », qui « s'inscrit ainsi dans l'histoire de l'extrême droite française, façonnée par le nationalisme xénophobe et raciste, par l'antisémitisme, la violence et le mépris à l'égard de la démocratie parlementaire ».

Le quotidien met en avant comme promoteurs de cet « appel des historiens et des historiennes contre l'extrême droite » les auteurs « Patrick Boucheron, Antoine Lilti, Pierre Nora, Mona Ozouf et Michelle Perrot ».

13H00 - L'ancien Défenseur des droits appelle à un « front républicain global »

L'ancien Défenseur des droits Jacques Toubon appelle, dans une interview au Monde, à un « front républicain global », y compris avec La France Insoumise, face au Rassemblement national, mettant en garde contre un « écrasement » des contre-pouvoirs en cas d'arrivée au pouvoir de l'extrême droite.

« J'ai été outré de certaines prises de position, au sein de ce parti (LFI, ndlr), depuis le 7 octobre 2023 et les attentats terroristes du Hamas. Mais face à l'enjeu majeur de dimanche, écartons cela pour le moment, nous y reviendrons », ajoute-t-il. L'ancien député du Rassemblement pour la République (RPR, devenu Les Républicains) ne mâche pas ses mots contre son parti, dont il « n'admet » ni ne « comprend » les « atermoiements ».

12H54 - En Haute-Corse, la candidate RN se désiste

La candidate Rassemblement national (RN) dans la seconde circonscription de Haute-Corse, qui était arrivée en troisième position au premier tour des législatives anticipées, se désiste. Elle appelle ainsi à voter au second tour pour le candidat divers droite, a annoncé le RN dans un communiqué.

« Le bureau des instances de la Corse du RN, après consultation du bureau exécutif national, devant l'appel du Nouveau Front populaire et du président de l'exécutif de Corse à faire barrage aux candidats du RN (...), décide de retirer la candidature de Mme Sylvie Fernandez, épouse Jouart, et de soutenir le candidat divers droite, M. François-Xavier Ceccoli », a précisé le RN dans ce communiqué obtenu mardi par l'AFP. Cette décision annule la seule triangulaire de l'île méditerranéenne.

12H33 - Le Crif prône le « ni-ni » pour dimanche

Le Crif a choisi la ligne « ni RN, ni LFI » pour le second tour des législatives, et estime, ce mardi, que « face à la menace d'une majorité absolue du RN, LFI ne fait pas partie de la solution mais du problème ».

« Le front républicain doit battre le RN sans compromission avec LFI », affirme sur le réseau social X (ex-Twitter) le Conseil représentatif des institutions juives de France selon qui « seule une ligne républicaine claire permettra dimanche d'empêcher le RN d'accéder au pouvoir ».

"Ni RN ni LFI": le front républicain doit battre le RN sans compromission avec LFI

Fidèle à ses engagements historiques, le Crif appelle les Français à se mobiliser pour empêcher l'arrivée au pouvoir du Rassemblement National en votant massivement pour les candidats de partis...

— CRIF (@Le_CRIF) July 2, 2024

12H22 - En Corse, les autonomistes ont la mine défaite

Le Rassemblement national (RN) a effectué une percée historique dans l'île au premier tour des élections législatives anticipées. Elle compromet sérieusement la réélection des députés nationalistes, ainsi que le processus d'autonomie, qui pourrait bien avoir du plomb dans l'aile.

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12H13 - Le RN à Matignon, si le seuil de 270 députés est atteint ?

La présidente du groupe Rassemblement national (RN) à l'Assemblée nationale, Marine Le Pen, a évoqué, ce mardi, une majorité relative de « 270 députés » complétée avec des soutiens, pour que Jordan Bardella accepte de diriger un gouvernement de cohabitation.

 « A partir du moment où nous avons, par exemple, 270 députés, il nous en faut 19 de plus » pour avoir la majorité absolue de 289 députés, a-t-elle dit sur France Inter. « On va aller voir les autres et on va leur dire : "Est-ce que vous êtes prêts à participer avec nous d'une nouvelle majorité pour une nouvelle politique, oui ou non ? Est-ce que vous êtes prêts à voter la confiance ? Est-ce que vous êtes prêts à voter le budget ?" », a ajouté la dirigeante d'extrême droite.

12H02 - David Lisnard vise l'après-législatives

Président de l'AMF, l'association des maires de France, David Lisnard, le premier magistrat de Cannes, candidat suppléant aux côtés d'Alexandra Martin, a, comme de nombreux LR, été secoué par les résultats du premier tour, où il arrive en seconde position. Mais le président de Nouvelle Energie, le parti qu'il a créé en 2014, voit plus loin que la date du 7 juillet. Car pour celui qui veut « remettre l'appareil d'Etat au service de la société », longue est la route et complexe est la tâche.

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11H55 - Le RN peut-il réellement annuler la hausse du prix du gaz ?

Le Rassemblement national (RN) promet d'annuler la hausse de près de 12% du prix repère du gaz, effective depuis le 1er juillet. Mais cette mesure phare se heurte à des contraintes économiques et légales, alors que la régulation des prix du gaz échappe désormais aux pouvoirs publics. Le parti d'extrême droite devrait, en réalité, avoir peu de marge de manœuvre, voire aucune.

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11H52 - Finalement, la ministre Dominique Faure retire sa candidature

Elle voulait, hier, maintenir sa candidature, mais la ministre déléguée chargée des Collectivités et de la Ruralité, Dominique Faure, arrivée troisième dans la 10e circonscription de Haute-Garonne au premier tour des élections législative fait marche arrière ce mardi.

« Dans le cadre du contexte national, le président de la République et le Premier ministre m'ont demandé de retirer ma candidature au second tour. En totale confiance dans leurs approches pour trouver des solutions au bénéfice de notre pays qui se trouve dans une situation très difficile, je le fais aujourd'hui en responsabilité », écrit, ce mardi, sur X (ex-Twitter).

Ma déclaration quant à la situation des élections législatives dans la 10ème circonscription de Haute-Garonne.

En responsabilité, je retire ma candidature ⤵️ pic.twitter.com/atTwrbAhYg

— Dominique Faure (@FaureDominique) July 2, 2024

11H40 - Raquel Garrido se désiste en Seine-Saint-Denis

La députée sortante de la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis, Raquel Garrido (LFI dissidente), arrivée troisième au premier tour des élections législatives derrière le candidat investi par LFI, et la candidate UDI, s'est désistée. « Je me désiste. Moi je le ferai, unilatéralement, toute seule. Car moi je n'ai pas de principes à géométrie variable », a déclaré Raquel Garrido sur BFMTV tard lundi soir.

Raquel Garrido: "Je me désiste car je n'ai pas de principe à géométrie variable" pic.twitter.com/tFcC2aOq79

— BFMTV (@BFMTV) July 1, 2024

11H20 - Cinq syndicats appellent à « battre l'extrême droite »

Une intersyndicale composée de la CFDT, CGT, Unsa, FSU et Solidaires, jugeant le résultat du premier tour des législatives « inquiétant », appelle ce mardi « à faire barrage à l'extrême droite » en votant dimanche « pour les candidates et candidats les mieux placés pour battre l'extrême droite ».

« Le résultat (du premier tour) est une alerte inquiétante. Mais rien n'est joué. Les organisations syndicales CFDT, CGT, UNSA, FSU et Solidaires appellent à un sursaut démocratique, social et républicain dans les urnes dimanche 7 juillet », écrivent-ils dans un communiqué commun.

10H58 - LFI ne veut pas d'une grande coalition, en cas de majorité relative

« Les Insoumis ne gouverneront que pour appliquer leur programme, rien que le programme », a répondu le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, mardi, sur BFMTV, à la proposition d'« Assemblée plurielle » du Premier ministre Gabriel Attal. Le député des Bouches-du-Rhône, réélu dimanche au premier tour des législatives, a exclu l'idée d'une grande coalition si aucune majorité absolue ne se dégageait à l'issue du second tour le 7 juillet.

10H50 - Sur le terrain, la campagne se poursuit

Les candidats qualifiés pour le second tour des élections législatives battent le pavé en ce début de semaine pour convaincre les électeurs indécis. En difficulté, la majorité présidentielle redouble d'efforts. Réélu dès le 1er tour dans la 7e circonscription des Hauts-de-Seine, Pierre Cazeneuve, est venu prêter main forte, ce mardi, à sa collègue Maud Bregeon (Ensemble), en lice dans la 13e circonscription des Hauts-de-Seine. L'ingénieure de formation, qui a recueilli 39,18% des voix, est en duel face un candidat du Nouveau Front populaire (NFP), Brice Gaillard, conseiller parlementaire de la gauche au Sénat, spécialiste des questions fiscales, qui la talonne (37,77%).

On ne lâche rien ! #legislatives2024 🇫🇷 pic.twitter.com/UWN5qcO06S

— Maud BREGEON (@MaudBregeon) July 2, 2024

10H33 - Figure de l'Assemblée nationale, Charles de Courson devancé par le RN

Parlementaire depuis 30 ans, le député centriste, Charles de Courson, a été devancé au 1er tour des élections législatives, dimanche, dans la 5e circonscription de la Marne. Dans cette circonscription rurale, située au sud du département, c'est le candidat du Rassemblement national (RN), Thierry Besson, avec 46,99% des voix, qui est arrivé en tête. En ballotage défavorable, Charles de Courson pourra toutefois compter sur les voix du candidat du Nouveau Front populaire (NFP), Gaël Padiou, qui a appelé à voter pour lui avec l'objectif de faire barrage au RN.

Législatives: Charles de Courson, le plus ancien député, est devancé par le RN dans son fief de la Marne pic.twitter.com/ZYcvU5stLQ

— BFMTV (@BFMTV) July 2, 2024

10H15 - Marine Le Pen anticipe un « coup d'Etat administratif » des macronistes

La présidente du groupe Rassemblement national (RN) à l'Assemblée, Marine Le Pen, a dénoncé, ce mardi, un « coup d'Etat administratif » du camp macroniste qui envisagerait, selon elle, de procéder à une vague de nominations avant une éventuelle cohabitation, notamment à la tête de la police et la gendarmerie nationales.

« Il existe des rumeurs comme quoi le Président de la République envisagerait demain, c'est à dire à quatre jours du second tour, de nommer le directeur général de la police nationale, alors qu'il devait rester jusqu'à la fin des J.O, et le directeur de la gendarmerie nationale », a expliqué la dirigeante d'extrême droite sur France Inter.

Pour elle, « l'objectif » de telles nominations dans la précipitation est « d'empêcher Jordan Bardella de gouverner le pays comme il le souhaite », si le Rassemblement national remporte la majorité dimanche au second tour des législatives.

10H08 - Bernard Sananès : « Emmanuel Macron affronte une "dissolution boomerang" »

Le président de l'institut Elabe analyse pour La Tribune les ressorts du vote massif en faveur du Rassemblement national au premier tour des élections législatives.

👉 Lisez l'entretien avec Bernard Sananès ici

9H54 - L'adjoint d'Anne Hidalgo, Emmanuel Grégoire, élu au 1er tour à Paris

Adjoint d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire, a été élu dès le premier tour, dimanche, député de la 7e circonscription de Paris avec 50,87% des voix. Il va donc quitter son poste à l'Hôtel de Ville pour le Palais Bourbon. Emmanuel Grégoire a, en outre, infligé une lourde défaite à son ex-collègue à Matignon, l'ancien ministre des Transports, Clément Beaune.

9H44 - Anne Hidalgo appelle à faire barrage au RN

« Aujourd'hui, bien sûr qu'il faut faire barrage et voter pour des candidats qui ne sont des candidats Rassemblement national. (...) Il faut le faire parce que ce n'est pas juste une gueule de bois le 8 juillet au matin, c'est un désastre pour le pays », a martelé la maire de Paris, Anne Hidalgo, ce mardi, sur le plateau de Télématin sur France 2.

🔴🗣 Anne Hidalgo sort du silence et appelle à faire barrage au RN : "Si nous ne le faisons pas, ce n'est pas une gueule de bois que nous aurons le 8 juillet, c'est un désastre pour le pays". #Les4V #legislatives2024 pic.twitter.com/2bqeHIJxWQ

— Telematin (@telematin) July 2, 2024

9H22 - Les Bourses européennes ouvrent en repli

Les Bourses européennes ont ouvert dans le rouge ce mardi, dans l'attente de données d'inflation en zone euro, et alors que le risque politique pèse toujours sur la région avant le second tour des élections législatives en France. Dans les premiers échanges, la Bourse de Paris perdait 0,60%, Francfort 0,33% et Londres 0,36%.

9H01 - Marine Le Pen confirme qu'elle n'en fera pas partie d'un éventuel gouvernement Bardella

« Je ne serai pas du tout une Première ministre bis », a assuré Marine Le Pen ce mardi matin, au micro de France inter. Une manière de clarifier sa position si un gouvernement Bardella devait émerger à l'issue du deuxième tour des législatives. La présidente du RN assure donc qu'elle ne sera ni ministre, ni présidente de l'Assemblée nationale.

« Le gouvernement est prêt », a-t-elle aussi assuré « Ce gouvernement sera complet, compétent, constitué de gens du RN et de gens qui ont participé avec nous » aux élections, détaille-t-elle, incluant des personnes de la société civile.

"Ce gouvernement sera complet, compétent."

Marine Le Pen affirme que le gouvernement que pourrait diriger Jordan Bardella si le RN obtient une majorité absolue est "prêt". "Je ne serai pas une Première ministre bis", ajoute-t-elle. #le710inter pic.twitter.com/i13yJ2kZSc

— France Inter (@franceinter) July 2, 2024

8H48 -  « 300 à 350 candidature NFP », annonce Bompard

Sur RMC et BFM TV, Manuel Bompard (LFI), annonce « 300 à 350 candidatures NFP au 2e tour », après que 40 à 50 autres se sont désistés pour faire barrage au RN. Pour le coordinateur de LFI, les candidats macronistes qui se maintiennent dans les triangulaires « mettent en danger le résultat de dimanche ».

Législatives: Manuel Bompard affirme "qu'entre 40 et 50 candidats" insoumis se sont retirés pour le second tour pic.twitter.com/IB2Kob9AbB

— BFMTV (@BFMTV) July 2, 2024

8H30 - Eric Ciotti tire à boulet rouge sur Emmanuel Macron

« Emmanuel Macron a installé le chaos dans le pays, dans les comptes, le déficit, dans la rue, le chaos antisémite », fustige ce matin sur CNews et Europe 1, le député des Alpes-Maritimes, allié au RN.

Il ajoute : « Ce que veut monsieur Macron, c'est que la coalition des droites ne puisse pas gouverner. J'appelle tous les Français qui refusent de voir la France sombrer dans le chaos à venir vers nous. »

Eric Ciotti s'en est aussi pris à Xavier Bertrand, patron LR de la région des Hauts-de-France : « Quelques un chez nous, dont Monsieur Bertrand, se rallient à ce scénario du grotesque », condamne-t-il. « Y'en a marre de tous ces politiciens qui se mettent d'accord au dernier moment pour ne rien changer », fustige-t-il.

Eric Ciotti : «Je crois que ce barrage va provoquer une prise de conscience dans le pays» #LaGrandeInterview pic.twitter.com/JHWHzpLfxU

— CNEWS (@CNEWS) July 2, 2024

8H16 - La CFDT craint pour son existence si le RN arrive au pouvoir

« Dans la période d'extrême confusion dans laquelle on se trouve, on a tous et toutes besoin de repères », a estimé sur France Info la secrétaire générale de la CFDT. Et Marylise Léon d'ajouter : « On sait très bien que si le Rassemblement national arrive au pouvoir, c'est la question de l'existence même des organisations syndicales qui sera posée ».

🔴 Législatives 2024 ➡️ "On sait que si le Rassemblement national arrive au pouvoir, c'est la question de l'existence même des organisations syndicales qui sera posée", affirme Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT. pic.twitter.com/FkTDYLCcmk

— franceinfo (@franceinfo) July 2, 2024

7H52 - « Macron a gouverné avec des 49.3, ce n'est plus possible », déplore Xavier Bertrand

Interviewée ce mardi matin sur la radio RTL, le président LR des Hauts-de-France a réitéré son appel à former un « gouvernement de sursaut républicain », à l'issue du deuxième tour des législatives.

Par ailleurs, Xavier Bertrand a appelé le président de la République « à sortir du silence ». Il a expliqué : « C'est lui qui a déclenché le tremblement de terre avec la dissolution. Il faut qu'il nous dise quelles leçons il a retiré du premier tour de ces législatives (...) Il a gouverné avec des 49.3, ce n'est plus possible. Il faut qu'il retienne les leçons de ce qui s'est passé ces dernières années. »

Et d'ajouter au sujet du futur gouvernement qui sera formé : « J'espère qu'il ne mettra pas de bâtons dans les roues dans la formation d'un gouvernement de sursaut républicain ».

"Emmanuel Macron doit parler solennellement : qu'il ne reste pas le silencieux de l'Élysée, qu'il dise qu'il ne mettra pas de bâtons dans les roues à un gouvernement provisoire de la France pour redresser le pays"@xavierbertrand dans #RTLMatin avec @amandine_begot pic.twitter.com/eFwA7FMMho

— RTL France (@RTLFrance) July 2, 2024

7H47 - Les leaders de la CGT et de la CFDT appellent à faire barrage au RN

Dans une interview accordée au journal Les Echos, publiée hier soir, les leaders des deux premiers syndicats français, Marylise Léon (CFDT) et Sophie Binet (CGT), ont appelé officiellement à faire barrage au RN. Les deux leaders syndicaux demandent à « tous les candidats qui arrivent en troisième ou quatrième position derrière le Rassemblement national, quels qu'ils soient », de se désister.

« Le danger que nous redoutions est là. D'autant que, malgré l'ampleur de la participation au scrutin de dimanche dernier », souligne par ailleurs la patronne de la CFDTEt d'ajouter : « Elle n'a pas favorisé les formations autres que l'extrême droite. Mais le match n'est pas plié ».

Marylse Léon (CFDT) et Sophie Binet (CGT) : « Le RN n'est pas un parti comme les autres » https://t.co/vakNg8VrHK

— Les Echos (@LesEchos) July 1, 2024

7H36 - La député LFI dissidente Raquel Garrido s'est officiellement désistée

Dans une interview accordée hier soir à BFMTV, l'ex-députée LFI a officialisé son désistement : « Je me désiste unilatéralement, parce que je n'ai pas de principe à géométrie variable », a-t-elle souligné.

Raquel Garrido: "Je me désiste car je n'ai pas de principe à géométrie variable" pic.twitter.com/tFcC2aOq79

— BFMTV (@BFMTV) July 1, 2024

6H59 - Viktor Orban « optimiste » après le score du RN aux législatives

Le Premier ministre populiste hongrois Viktor Orban, dont le pays a pris la tête de la présidence tournante de l'UE, a exprimé lundi son « optimisme », après le score obtenu par le Rassemblement national (RN) au premier tour des élections législatives en France.

« Les choses ne peuvent pas continuer ainsi à Bruxelles, elles doivent changer. C'est pourquoi le Premier ministre belge est tombé, c'est pourquoi le gouvernement français est tombé », a déclaré l'homme politique, lors d'une interview accordée à la télévision publique hongroise.

« La première source de notre optimisme est que les gens veulent du changement. Mais les bureaucrates de Bruxelles pensent autrement, ils ne veulent pas de changement », a-t-il ajouté.

6H54 - Voter RN ou LFI, « deux Frexit déguisés », pour Bruno Le Maire

Dans l'édition du Figaro de ce mardi, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a mis en garde contre le vote en faveur du Rassemblement national (RN) ou de La France insoumise (LFI) au 2e tour des législatives, qu'il assimile à « deux Frexit déguisés ».

« Soyons lucides: les extrêmes nous excluent de la construction européenne, en renégociant notre contribution européenne pour les uns, en bafouant les règles budgétaires de la zone euro pour les autres. Ce sont deux Frexit (sortie de la France de l'Union européenne, NDLR) déguisés », a asséné celui qui occupe Bercy depuis 2017.

6H50 - Xavier Bertrand veut un gouvernement de « sursaut républicain »

Le président LR des Hauts-de-France a exigé dans la soirée de lundi un « gouvernement de sursaut républicain » comme alternative à un exécutif aux mains du Rassemblement national, ou à « une coalition d'arrière-boutique », pour sortir la France « de l'impasse dans laquelle M. Macron l'a plongée ». « On est à un moment historique », a affirmé Xavier Bertrand, qui se déplace pour soutenir des candidats LR ou du centre, depuis le début de la campagne.

6H45 - Plus de 150 désistements pour éviter une majorité absolue RN

Les désistements des candidats de gauche et macronistes se sont multipliés lundi, au lendemain du score inédit du Rassemblement national au premier tour. Quelque 155 candidats engagés dans des triangulaires ont ainsi déjà retiré leur candidature, afin de contrer le RN, selon un décompte provisoire de l'AFP.

Parmi ceux-ci, figurent à ce stade une majorité de représentants de l'alliance de gauche Nouveau Front populaire, ou encore trois ministres (Sabrina Agresti-Roubache, Marie Guévenoux, Fadila Khattabi).

Les candidats encore en lice ont jusqu'à mardi 18H00 pour décider de se retirer et réduire ainsi drastiquement le nombre de triangulaires, qui s'élevait dimanche soir à plus de 300 du fait de la forte participation du premier tour (66,7%).

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